Si certains récits réussissent à s’imposer, ce n’est pas toujours parce qu’ils sont plus puissants, mais parce qu’ils savent où s’insérer : dans les silences, les angles morts, les failles laissées ouvertes par les récits dominants. Il ne s’agit donc pas seulement de corriger les faits. Il s’agit de reconstruire le lien narratif, celui qui parle à l’humain, pas juste à la tête.
L’écoute est le premier acte stratégique. Ici nous revenons sur l’importance du silence, de la veille sensible, et de la lecture fine de ce qui circule — avant toute parole publique
Comprendre l'information, ce n’est pas séparer le vrai du faux. C’est apprendre à lire les récits dans leur complexité, à reconnaître les mécanismes sociaux, symboliques et émotionnels qui les traversent.
Plutôt que de parler de « désinformation », ce texte propose de regarder les causes profondes des dérives narratives : silences, absences, manque de lien. Il explore comment réinvestir le champ du sens avant que d'autres récits ne s’y installent.
